La tête dans le guidon, la science en action : quand l’aérodynamique fait gagner des médailles
Un article de Emmanuel Brunet, Manager Recherche & performance, Fédération française de cyclisme (FFC).
En cyclisme sur piste, les vitesses atteintes varient entre 50 et 80 km/h, en fonction des épreuves et des moments clés de la compétition. Lors des épreuves en peloton, les moyennes flirtent avec les 60 km/h chez les hommes. Si la force physique nécessaire pour transférer une énergie colossale sur les pédales est indéniable, la stratégie et l’aérodynamique sont tout aussi cruciales.
L’importance du guidon dans la quête de la performance
En effet, 90 % de l’énergie déployée par les cyclistes est utilisée pour vaincre la résistance de l’air, dont la majeure partie est causée par la position du cycliste lui-même. C’est pourquoi adopter une posture optimisée devient essentiel, non seulement pour maximiser la vitesse dans les moments décisifs, mais aussi pour économiser de l’énergie lors des phases plus calmes de la course.
Le choix et le réglage des guidons sont donc des aspects essentiels pour améliorer la performance. Dans cette optique, TNP, en tant que financeur de l’étude et contributeur scientifique, a collaboré avec la Fédération française de cyclisme (FFC) pour soutenir des travaux de recherche et développement axés sur l’ergonomie du matériel utilisé par les athlètes en lice pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.