Le torchon brûle entre banquiers et régulateurs européens

Les banquiers européens craignent de plus en plus de lutter à armes inégales face à leurs concurrents américains, et demandent à la Banque centrale européenne et à tous les superviseurs et législateurs de se montrer plus souples. (Photo by Kirill KUDRYAVTSEV/AFP) (AFP)

Le ton monte entre banquiers et régulateurs, témoignant d’une hausse des tensions à l’approche de l’application des accords de Bâle. Avec en toile de fond, l’arrivée de Trump qui préfigure une phase de dérégulation.

Derrière les portes ouvragées du pavillon Gabriel, près de l’avenue des Champs Elysée, la petite phrase a brisé l’ambiance policée qui régnait jeudi matin lors d’une conférence organisée par le Cercle de la régulation et de la supervision financière et le think tank TNP. « A l’heure actuelle, la différence entre nous et les agriculteurs, c’est que nous n’avons pas de tracteurs », a lancé Alain Papiasse, président de BNP Paribas CIB. Selon lui, le niveau de « ras-le-bol » vis-à-vis des autorités de régulation a atteint « son paroxysme », et est comparable à l’agacement des agriculteurs face aux normes. (Lire la suite sur LesEchos.fr)

Nous sommes honorés de voir notre événement « Comment réussir le sursaut de l’Europe ? » relayé par Les Echos.

Lors de cette conférence de notre programme « Les Histoires de Demain », experts, banquiers, régulateurs et penseurs se sont réunis pour échanger sur les défis liés à l’application des accords de Bâle IV, les perspectives de compétitivité européenne et les enjeux de financement de la transition économique.

Quelques enseignements clés de cette journée :

  • Équilibre fragile : Comment assurer une régulation qui ne freine pas la compétitivité ?
  • Innovation et transition : Quels mécanismes pour financer un développement durable et économique ?
  • Vision européenne : Redonner à l’Europe sa capacité à anticiper et innover dans un environnement globalisé.

Ce dialogue essentiel reflète notre engagement à accompagner nos clients et partenaires dans leurs réflexions stratégiques et à contribuer à un avenir financier européen plus résilient.