Supply Chain Event : David et Goliath avancent-ils enfin ensemble ?
Pendant la semaine du Black Friday, les 24 et 25 novembre à la Porte de Versailles (Paris), se tenait le Supply Chain Event, sur fond de 5ème vague Covid.
Les équipes Business Excellence de TNP y étaient et voici leur billet d’humeur !
La crise sanitaire, présente sur toutes les lèvres lors de ce Supply Chain Event avec l’arrivée de la cinquième vague, a accéléré le changement de dimension que vivait la supply chain. L’apparition de pure players du e-commerce comme Amazon avait déjà révolutionné les attentes clients : immédiatement après l’acte d’achat, le consommateur souhaite savoir où se trouve son produit et surtout le recevoir au plus vite. La promesse client a elle aussi beaucoup évolué et c’est l’ensemble de la chaîne logistique qui a dû s’adapter… Mais garder la gestion des stocks, la gestion des commandes et des prévisions de vente sur ce bel outil nommé Excel devient de plus en plus compliqué pour les supply chain. La digitalisation des processus permet alors de fluidifier l’information logistique maintenant déversée jusqu’au client final, améliorant au passage les taux et qualité de service.
La crise sanitaire fut cependant le catalyseur du repositionnement stratégique de la supply chain. Elle mis en lumière son besoin de transparence, de résilience et de simplification à l’usage interne dans le but d’éliminer toute mauvaise surprise au profit de mauvaises nouvelles. Désormais, il n’est plus question d’appeler la supply chain quand le client se plaint, mais dans le but de plaire à ce dernier. Le pilotage est redevenu le fer de lance de la supply chain. Il passe désormais par le S&OP, la simplification des processus ou encore l’interopérabilité des systèmes nécessaire à l’omnicanalité.
Pléthore de petites entreprises, de la startup à l’ETI, se sont installées sur ce créneau. Elles proposent chacune une solution pour répondre aux irritants opérationnels du métier. Et nous voilà sur le plateau de productivité de Gartner !
Les grands groupes font confiance, s’engagent en partenariat avec les nouveaux entrants. Fini les pilotes, les micro-projets validant un concept sans jamais être déployés à grande échelle. Des partenariats se créent, des réseaux se forment ; maintenant les Goliaths se parlent et échangent sur l’intérêt des David. Ils innovent et avancent enfin ensemble.
Goliath n’est pas le seul à avoir changé de comportement, David a, lui aussi, changé « sa fronde » d’épaule. La facilité d’intégration et la baisse des investissements nécessaires ont minimisé les barrières à l’entrée, et délivrent un retour sur investissement quasiment instantané. En effet, l’heure est maintenant à l’abonnement au service SaaS et ce fonctionnement favorise les décisions d’innovation. On aligne les processus métier, on branche les systèmes, on intègre les données et on forme les utilisateurs. Tout ce processus qui durait des mois, voire des années, qui coûtait des sommes astronomiques et monopolisait les forces vives de l’entreprise, est dorénavant rapide, peu coûteux et d’une simplicité d’intégration déconcertante.
En parallèle des traditionnels stands du salon, se tenaient des conférences sur différents thèmes : des moments d’échange, où les intervenants exposaient leurs retours d’expériences sur des projets liés à l’expansion du e-commerce, le pilotage de leurs flux physiques, l’efficacité intralogistique, ou encore les bienfaits de leur transformation en entreprise « data driven ».
Nous conclurons ce billet d’humeur sur cette idée ; finalement, la réorganisation qu’a vécue la supply chain pour sécuriser sa performance et la transformation qu’elle a opérée pour absorber le e-commerce ont trouvé leur salut par la même action : le pilotage de la donnée. À savoir maintenant comment ce pilotage optimisé peut permettre de réduire l’impact environnemental des entreprises. Affaire à suivre donc… au prochain Supply Chain Event.