S’il est un sujet fortement mis en avant au CES en dehors des très médiatiques voitures connectées et casques de réalité virtuelle, c’est bien la Smart Home et sa multitude d’objets connectés. Une bonne partie du salon 2017 est consacré à la maison connectée sous toutes ses formes. On passe allègrement de la sécurité de l’habitation à la gestion de la consommation en passant par la visualisation en réalité virtuelle et une intelligence artificielle pour gérer tout ça.
ALORS, QUE RETENIR DE CETTE MYRIADE D’INNOVATIONS ?
Principalement 3 grands sujets : Si le secteur est empli de startups prometteuses, les grands groupes occupent l’espace. Ces groupes tiennent le rythme soit en créant des filiales plus ou moins indépendantes (comme EDF et sa filiale Sowee) soit en fédérant un écosystème (La Poste, très présente au CES, fédère un large écosystème avec des startups comme Axible, des groupes comme Malakoff Mederic, ou encore sa plateforme Docapost), soit en s’appuyant directement sur des startups pour résoudre des problèmes critiques (comme Legrand qui fait appel à Craft AI pour piloter sa flotte d’objets connectés) Une sectorisation tripartite est en train d’apparaître.
- D’un côté le hardware : les objets connectés en tant que tel.
- De l’autre la plateforme qui gère ces objets connectés.
- Enfin l’interface utilisateur qui s’oriente de plus en plus vers du langage naturel oral.
Cela nous amène au troisième et dernier point : l’interface vocale est très largement dominée par Amazon et son service Alexa. Environ 70 % des produits connectés présentés sont ou seront très prochainement activables via Alexa. Cela est d’autant plus marquant que la Google Home est très peu représentée en comparaison et que les systèmes natifs sont limités (Céliane de Netatmo fait figure d’exception). La place qu’Amazon va vouloir adopter (montée en puissance sur les 3 secteurs ou focalisation sur le langage naturel ?) dans les mois à venir sera critique pour le secteur.