Une transition au service du social et de l’environnement
Un article de Laurence ACERBO-GRILLET, Directrice Développement Responsable chez ONET, paru dans le livre blanc « Comment bâtir un avenir durable ? ».
Groupe familial créé en 1860, Onet est un acteur international des métiers de l’ingénierie et des services. Présent dans 9 pays, Onet réalise un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros et compte 80 000 collaborateurs.
Dès 2002, grâce à l’action d’Élisabeth COQUET-REINIER, Onet s’est engagé dans une démarche que l’on ne qualifiait pas encore à l’époque de « Responsabilité Sociétale des Entreprises». Cette conscience précoce des enjeux sociaux et environnementaux se poursuit et s’accélère aujourd’hui sous l’impulsion de sa fille, la présidente du directoire, Émilie de LOMBARÈS. En effet, ces enjeux sont inscrits dans les 4 piliers qui structurent la feuille de route « Entreprends 23.26 » qui vise à faire d’Onet une entreprise à impact.
Les contraintes réglementaires
Jusqu’à présent, Onet n’était pas soumis à l’obligation de reporting pour la mesure de sa performance sociale et environnementale en raison de la forme juridique de sa holding. Toutefois, le groupe travaille déjà depuis plus de 20 ans sur les questions de développement responsable et communiquait jusqu’à aujourd’hui un rapport incluant des actions environnementales, en plus des autres obligations (bilans carbone, audits énergétiques).
En 2025, le groupe Onet sera soumis pour la première fois à la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). L’objectif de la CSRD est d’harmoniser le reporting de durabilité des entreprises et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Ainsi, une profonde réflexion sur les outils relatifs à la partie environnementale a été menée par la direction de la performance, la direction IT et la direction du développement responsable. Actuellement, un socle informatisé regroupe le référentiel et les données, par exemple, les informations issues des fournisseurs. À moyen terme, l’objectif est de disposer des spécifications détaillées d’une application pour répondre aux besoins de reporting du groupe.
La CSRD est également un outil utile pour évaluer les vulnérabilités et les dépendances de l’entreprise, tout en identifiant les nouvelles opportunités que dessinent les exigences de durabilité. Ainsi, elle incite à regarder au-delà de ses activités directes et à travailler sa chaîne de valeur afin d’identifier et d’évaluer les impacts positifs et négatifs générés par les activités du Groupe. Cette nouvelle réglementation sera également l’opportunité pour l’entreprise de faire travailler ensemble les différents services concernés par la durabilité et ainsi d’impliquer toutes les parties prenantes internes sur la feuille de route RSE.
La feuille de route RSE
En termes de gouvernance, les sujets RSE sont traités en Comex avec un soutien très fort de la présidente du directoire, Émilie de LOMBARÈS. Le groupe s’était par ailleurs doté d’un comité du développement responsable qui travaillait sur l’avancée de ces projets, aujourd’hui devenu le comité ESG qui a été élargi à toutes les fonctions de l’entreprise concernées par le sujet.
Onet se fixe comme ambition de devenir une entreprise à impact, avec une contribution sur les questions sociales, sociétales et environnementales suivie, mesurable et qui concerne toutes ses activités.
Les initiatives mises en œuvres
Pour améliorer la qualité et la performance environnementale de ses prestations, Onet a développé et déployé une solution biotechnologique de nettoyage, appelée Biogistic. Cette solution globale associe l’utilisation de produits éco-labellisés et issus des biotechnologies qui permet d’utiliser des produits moins nocifs pour l’environnement, sans danger pour les occupants et les agents de propreté Onet. C’est en effet un enjeu essentiel en matière de santé publique. Par ailleurs, les produits sont dilués dans l’eau directement sur le site afin de baisser les volumes transportés, et les contenants sont réutilisés afin de supprimer le gaspillage et les problèmes liés à la gestion des déchets pour les clients d’Onet. Cet exemple démontre à quel point une réflexion Initiée sur un risque santé peut aboutir à diminuer les impacts environnementaux.
Le deuxième exemple concerne le principal poste du bilan carbone d’Onet, la mobilité. Le groupe a développé une politique volontariste d’électrification de son parc de véhicules de fonction et de service, avec l’installation de bornes de recharge dans les agences et au domicile des salariés. Comme tout projet de transformation, lorsqu’il bouscule les habitudes, il rencontre des résistances, mais son impact environnemental est immédiat et conséquent.
Le troisième exemple porte sur les trajets entre le domicile et le lieu de travail. Onet s’engage à optimiser ces déplacements avec le covoiturage, une plateforme de partage, l’usage des transports en commun.
Le quatrième exemple porte sur le travail en journée
Pour contourner l’obstacle des horaires décalés, qui sont généralement pratiqués dans les activités de nettoyage dans les entreprises, le groupe s’engage depuis de nombreuses années pour la promotion du travail en journée et/ou en continu auprès de ses clients. Ainsi, cette organisation en journée améliore la reconnaissance du travail des collaborateurs, avec un bénéfice sur leur motivation et sur l’impact carbone du groupe.
L’innovation au service des métiers d’ONET
Onet poursuit sa croissance et développe de nouvelles applications technologiques avec un impact positif sur l’environnement. Le service de propreté à l’usage « CleanConnect » permet d’optimiser les prestations de nettoyage des bureaux au bon moment, au bon endroit, avec la possibilité d’intervenir en tenant compte de l’occupation des locaux, du niveau de remplissage des poubelles, du niveau de consommation des produits nettoyants (savons, papier, serviettes…) grâce à l’utilisation de capteurs. Ainsi, la technologie contribue à la transition environnementale, tout en améliorant le service client.